La douceur des dimanches [ Alex ]

Poufsouffle Nombre de messages : 85

Dimanche. Jour de repos pour les élèves de Poudlard. 13h. Nine venait à peine se lever et comme d’habitude elle était l’une des dernières. Après tout c’était le seul jour où les élèves pouvaient dormir autant qu’ils le voulaient. Alors pourquoi se lever si tôt et ne pas profiter du cocon de chaleur et de douceur que formait son lit ? Elle ne comprendrait jamais les gens. Elle profita du calme et du vide de la salle commune des Poufsouffles pour trainer en jogging et pull épais et douillé. Sa coiffure ressemblait à ses vêtements : ses cheveux étaient tressaient en une natte lâche. Elle prit le canapé le plus proche du feu pour profiter la chaleur de celui-ci apparemment allumé depuis peu vu l’état presque intact de la bûche. Son dos s’appuya contre le dossier moelleux du canapé couleur jaune et or, une de ses jambes se tendit pour s’appuyer sur la table basse en face d’elle et l’autre se replia contre son buste. Sa main droite attrapa le paquet de cigarette placé dans sa poche de jogging, d’où elle en sortit une, ainsi que le briquet. Elle faisait cela que quand elle était sûre que la salle était complètement vide et qu’elle aurait le temps d’ouvrir les fenêtres et de mettre de l’encens pour enlever l’odeur avant que les autres arrivent. Sa cigarette allumée, ses pensées s’envolèrent en même temps que la fumée recrachait par ses lèvres vers l’entrainement des Gryffondors qu’elle avait perturbé avec son meilleur ami, Alexandre. Ses lèvres se tendirent en un sourire.

Flashback

La course-poursuite entre Nine et Alexandre durait depuis déjà 10 bonnes minutes sans vraiment interrompre le cours des Gryffondors. Même si au début de celui-ci, ils avaient traversé en plein milieu de l’équipe des rouges et or afin de se faire remarquer. Mais vu la tête de leur entraineur et du frère de la blonde, ils avaient préféré se faire discret un petit temps.
Nine adorait cette sensation : les cheveux au vent, l’air sur son visage, l’impression de pouvoir voler. C’était juste génial pour elle.
Après ce moment d’égarement, elle tourna la tête pour voir où en était l’autre gryffy mais ce geste de la part de la blonde permit à Alex de la rattraper. Et là, … le drame arriva ! Ils se rentrèrent dedans, tombèrent en tourbillonnant pendant un moment pour finalement s’échouaient en pleins milieu du terrain de Quidditch. Nine atterrit sur Alex, ils se regardèrent et éclatèrent de rire sans se soucier des gens autour qui s’étaient figés, ni des regards qui les scrutaient. Mais tout chose avait une fin et la blonde tourna la tête pour apercevoir le regard de son entraineur qui aurait pu tuer n’importe qui à ce moment là, celui de son frère qui était le même que son entraineur mais qui lui était dédié à Alex principalement mais c’était aussi le genre de regard dédié à Nine qui voulait dire « mais qu’est-ce que tu fous !?» et enfin, le regard de Julian qu’elle n’arrivait pas à décrire. Elle ne savait si c’était de la protection, de la colère, de la tristesse, de la jalousie ou autre chose. Et puis, pourquoi elle lirait ça dans les yeux de Julian … ? Avant même qu’elle n’y réfléchisse plus longtemps, elle se sentit tirer par le brun afin de les sortir du terrain les plus vite possible pour ne pas se faire tuer par le professeur de Quidditch. Littéralement parlant. Elle n’eut presque pas le temps de récupérer son balai. Presque.

Fin du Flashback

Sa tête tomba sur le dossier du haut du canapé, toujours le sourire aux lèvres et une autre bouffée de fumée sortant de sa bouche.
Un craquement d’escalier lui fit pencher la tête sur le côté mais son bras resta quand même plier contre sa poitrine, cigarette entre 2 doigts de cette main, comme si elle savait qu’elle n’avait pas à s’inquiéter de qui s’était. Elle cligna des yeux plusieurs fois comme si elle était encore un peu dans le brouillard et qu’elle essayait d’analyser la situation. C’était Alex. La réponse à son analyse faite, elle remit sa tête comme elle était précédemment, ferma ses yeux et reprit son sourire. La barre de nicotine revint vers ses lèvres pour aspirer à nouveau un peu du poison et quand le canapé s’affaissa à sa gauche, de la fumée sortit de nouveau d’entre ses lèvres.

La douceur des dimanches [ Alex ]

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