Haley fut réveillée en sursaut par un hurlement. Elle se redressa rapidement sur son lit, et ce précipita sur sa voisine de chambre. Charlie. Sa meilleure amie avait sûrement fait un nouveau cauchemar, comme c’était son habitude en ce moment. La prenant doucement dans ses bras, la jeune femme la berça un moment, comme une mère s’occupe de son petit lorsque celui-ci se réveille apeuré en pleine nuit. Elle savait que son amie était en train d’endurer des choses assez dures : elle rêvait qu’elle avait une sœur jumelle. Beaucoup de Serdaigles disaient qu’elle était en train de disjoncter. Mais Haley savait qu’il y avait autre chose, quelque chose de plus fort, quelque chose d’étrange. Doucement, elle sentie la respiration de Charlie se calmait, puis devenir de plus en plus régulière. Aucune d’elle ne parlait, parce qu’il n’y avait rien à dire. Haley la sentit glisser dans le sommeil, mais ne la lâcha pas immédiatement. Elle voulait être sûre que la jeune femme s’était rendormie avant de la laisser, sinon elle allait encore faire un mauvais rêve. Haley aurait aimé comprendre, aurait aimé que Charlie lui explique ce qui se passait. Mais elle savait que cette dernière le ferait, au moment qu’elle jugerait le plus apte. Alors la Serdaigle attendait, comme ce soir. Elle avait perdu la notion du temps, adossée contre le mur, Charlie endormie sur ses genoux. Elle lui caressa les cheveux négligemment. Elle resta là au moins une bonne heure, puis reposa son amie doucement. Inutile de penser à se rendormir, Haley le savait, sa nuit s’était terminée au moment même où elle avait entendue ce hurlement. Ses camarades de chambre étaient toutes bien heureuses que ça soit elle qui se soit chargée de la calmer. Tout doucement, pour ne réveiller personne d’autre, et en particulier sa meilleure amie, la jeune femme attrapa un short et un pull noir, qu’elle enfila sans attendre. Ne mettant pas la main sur des chaussures, Haley décida de sortir pied nu. Au moins, elle ne ferait pas de bruit. Avec l’agilité que confère l’habitude, la Serdaigle descendit les escaliers qui menaient au salon de la salle commune. Jetant un regard dehors, elle eut le souffle coupé par la beauté du ciel étoilé et s’attarda quelques minutes. Elle quitta ensuite la salle commune des Serdaigles.

Dans les couloirs, tout était vraiment silencieux. Si on tendait l’oreille, on pouvait même entendre les respirations des tableaux, ainsi que les grincements des escaliers. Ce n’était pas la première fois que la jeune femme se promenait en pleine nuit dans le château, mais à chaque fois elle avait cette boule dans le ventre, ce petit mélange d’excitation, de peur, et de soif de liberté. Frissonnant, la jeune femme s’entoura de ses bras. Ses pieds nus frôlaient le sol, doucement, et Haley eut la soudaine envie d’aller faire un tour dans le parc, de sentir l’herbe mouillée se fondre sous ses pas, et même peut-être de s’allonger par terre et de contempler encore les étoiles, de se perdre dans les constellations. De rêver, de rire, de crier peut-être, elle savait que si elle allait assez loin personne ne l’entendrait. Mais Haley était tout de même une jeune femme sage et posée. Il ne serait pas bien de traîner à une pareille heure, seule, dans le parc. La jeune femme prit donc la direction de la bibliothèque, un de ses lieux favoris, en bonne Serdaigle qui se respecte. Ce qu’elle aimait par-dessus tout là bas, c’était l’odeur des livres, de page que l’on tourne. L’odeur des aventures diront certains, des histoires d’amours couchées sur des pages blanches, de passions, de haines, de guerre … et de magie. Oui, Haley adorait toutes ses sensations, et toutes les émotions que l’on pouvait ressentir là bas.
Arrivée à destination, Haley sortit sa baguette pour s’éclairer. Elle n’avait pas le droit d’être ici, aussi essayait-elle de passer le plus inaperçu possible.

Passant entres les rayons, la jeune femme fila vers celui des métamorphoses et attrapa un de ses livres préférées, celui sur les transformations en animaux. Si peu de personnes le savait, Haley rêvait d’atteindre un jour le niveau requis et de se transformer en oiseau – un aigle serait vraiment son choix favori – afin de pouvoir aller chatouiller les sommets des montages, survoler le lac presque au niveau de l’eau et se poser en haut du plus grand arbre de la foret interdite. Haley frissonna une nouvelle fois. Tirant une feuille de parchemins d’une étagère, la jeune femme y mit feu et la fit s’envoler à mi-hauteur, afin de se réchauffer. Déjà, la chaleur commençait à rosir ses joues. Haley releva sa longue chevelure en un chignon lâche, puis replia ses jambes sous elle, bien calée dans un fauteuil, près d’une fenêtre. Une heure, peut-être deux passèrent quand soudain, un bruit la tira de sa lecture et la fit sursauter. Le cœur battant à la chamade, la jeune femme serra un peu plus fort sa baguette et la tourna vers le rayon, qu’elle éclaira d’une lumière forte.

HALEY. Qui est là ?

ZZZZ,zzzzzz...zzzzzZZZZZZ, Nathan dormait, bien profondément, comme il n'avait pas dormi depuis longtemps. Sa journée avait été éreintante au plus au niveau. Il avait commencer très tôt avec un cours de Défenses Contre les Forces du Mal. Puis il avait enchaîner avec un cours de Métamorphose. Il sauta le repas du midi comme tout les jeudis, pour se rendre dans le parc afin d'honorer son footing quotidien. L'après midi comme la matinée avait été remplie de cours tout aussi ennuyeux les uns que les autres. Le soir il s'était détendu avec un livre sur le bord du Lac avant d'aller enfin se coucher.
ZZZzzzzzZZZZzzzzZZ... Nathan rêver, rêver bien profondément, comme il n'avait pas rêver depuis longtemps. Il se revoyait dans le Poudlard Express en première année avec Haley, puis sa rencontre avec June, puis la rupture, difficile plus qu'autre chose, mais tout allait bien maitenant ils étaient …..

aRRRGHHH

Il avait entendu ce cri, sourd car il ne venait pas de la pièce. Il venait de la tour de Serdaigle, il en était sûr. Encore une fille qui avait fait un mauvais rêve, ça devenait de plus en plus courant, mais bon chacun est comme il est, il fallait bien s'y faire. Il se redressa quelques peut en sursaut avec ce cri, puis se rallongea se disant que ce n'était qu'un mauvais cauchemar d'une camarade. Il n'y arriver pas, le sommeil était trop dur à trouver il décida donc de se lever puis se rendit dans la salle commune. En descendant les escaliers il vit une jeune fille, qu'il ne reconnu pas dans cette nuit sans lune, et dans cette salle commune à la cheminée éteinte. Elle sortit par le trou du portrait qui se referma aussi vite qu'il s'était ouvert. Nathan finit sa descente des escaliers, attrapa un journal, d'un coup de baguette embrasa le bois de la cheminée et s'assit dans un fauteuil. Il le savait, une fois le sommeil perdu, il n'arrivait jamais à le retrouver. Il entama donc la lecture de la Gazette du Sorcier, qui avait pour gros titre « Poudlard : Peut-il y avoir un rapprochement entre Serpentards et Gryffondors ». Il sourit en voyant cette une et essaya d'imaginer June en compagnie d'un Serpentard. Cette fois ce fut de trop, il s'esclaffa devant l'idiotie de la chose, qui lui paraissait impossible.
Il parcouru le journal jusqu'à la page des sports magiques. En réalité un seul sport l'intéressait, le Quidditch, est les frelons de Wimbourne son club favori qui était en bonne voie pour remporter le championnat national de l'année en cours. Il soupira, puis s'assoupit quelques secondes. Quelques toutes petites secondes ou il vit Haley, il ne savait pas pourquoi, il voyait de temps en temps en rêvant, il ne savait que penser de ces rêves, il ne se passait rien, il la voyait tout simplement. Il décida de se lever. Il avait l'étrange sensation que c'était elle qui avait quitter la salle une heure plus tôt. Il était bien décider à savoir ou elle était allez.

Il sortit à son tour de la salle commune et se dirigea vers l 'étage inférieur. Il connaissait Haley, il y avait deux endroits qu'elle aimer par dessus tout, le parc et la bibliothèque. Or il était très tard et elle n'aurait jamais connu le risque de se balader dans le parc il décida donc de se diriger vers la bibliothèque. Il arriva au pas de la porte de celle-ci la poussa délicatement et se dirigea vers le fond de la bibliothèque ou se trouver les fauteuils. Il arriva a quelques pas d'elle puis s'appuya à une étagère et la contempla, elle était prise dans son livre. De là il n'arrivait pas à lire ce qui en était, mais il l'imaginait très bien dans un livre de métamorphose matière qu'elle chérissait par dessus tout. Il s'appuya un peu plus et fit craquer l'étagère. Haley sursauta et sorti sa baguette à une vitesse fulgurante. Elle la pointa vers lui lumière à pleine puissance, ce qui l'éblouit, et dit :

Qui est là ?

Il sourit en se protégeant les yeux et lui lança :

On t'as déjà dit que tu était magnifique quand tu te concentrais dans un bouquin ?

NATHAN. On t’a déjà dit que tu étais magnifique quand tu te concentrais dans un bouquin ?

Haley se détendit d’un seul coup. Il ne s’agissait que de Nathan, il n’y avait rien à craindre, elle savait très bien qu’il ne lui ferait aucun mal. Abaissant doucement la luminosité de sa baguette, elle le regarda, appuyé sur une étagère. Il n’avait pas vraiment l’air d’une personne qui venait juste d’arriver. Ce livre était-il si intéressant pour qu’elle ne l’ait même pas attendu s’approcher ? D’habitude, la Serdaigle avait pourtant l’ouïe assez fine et ne manquait pas quelqu’un comme Nathan. Il faut dire pour sa défense que le jeune homme sportif était toutefois très souple dans ses gestes, aussi ne faisait-il pas le bruit d’un hypogryphe lorsqu’il marchait. La jeune femme, qui avait maintenant les joues toutes roses à cause de la chaleur de son feu, reposa son livre doucement sur une étagère, prenant soin de mémoriser la page à laquelle elle s’était arrêtée. Dehors, il faisait nuit noire, et la lune était encore très visible, ce qui laissait penser qu’il devait être encore assez tard. Quelle était la probabilité pour que le jeune homme l’ait trouvée par simple hasard, pour qu’il soit sorti de sa salle commune et qu’il soit maintenant en face d’elle, dans cette bibliothèque, à ce rayon précis ? Vraiment infime, la probabilité. C’était donc ça, Nathan la suivait. Ou alors, il avait juste été intriguée de la voir sortir de la salle commune des Serdaigles. Oui, cela devait être ça. Nathan et elle se connaissaient depuis leur première année, il devait savoir que la jeune femme, très réservée, ne voulait pas d’un petit ami. Détachant ses cheveux, Haley ne le lâcha pas des yeux, intriguée par sa présence, et par-dessus tout par ce qu’il venait de lui dire. Magnifique était rarement le mot que les gens utilisaient pour la qualifier. Solitaire, voilà comment on la définissait. Solitaire, libre et têtue.

HALEY. Rarement à quatre heures du matin. Comment m’as-tu trouvée Nat’ ?

Le ton de la jeune femme était assez suspicieux, presque déplacé. Haley s’en rendit compte, aussi adressa t’elle un sourire à son camarade. Elle était tout de même sur la défensive, elle le sentait au plus profond de ses muscles, à la manière dont elle se pinçait les lèvres, jusqu’au sang presque. Elle n’aimait pas se retrouver en tête à tête avec quelqu’un qui venait de la suivre, même si c’était un ami. Non pas qu’elle craignait pour sa santé … Elle avait juste peur des rumeurs, des commérages des filles de Serpentard qui ne cessaient de la voir en couple avec tel ou tel idiots de Serpentard. Personne ne comprenait pourquoi la jeune femme voulait être seule. C’était pourtant simple, elle ne voulait pas dépendre d’un autre, ni s’inquiéter pour une autre personne. Que sa vie et son état d’esprit ne lui appartienne pas entièrement était une chose difficile à concevoir pour elle. Si son petit ami allait mal, elle le savait, elle serait triste. Faire dépendre son bonheur du bien être d’un autre garçon, en voilà une idée étrange ! Ou encore devoir faire sans cesse attention à son apparence, se maquiller tout le temps, avoir toujours l’air impeccable. Haley n’était pas du tout de cette eau là. La jeune femme aimait s’amuser en plein air, même si elle devait finir minable à la fin de la soirée. Si il pleuvait, elle était la première à se jeter à l’extérieur pour marcher pieds nus et sentir l’eau salé glisser sur sa peau, mouiller ses cheveux, tremper ses vêtements. Quel garçon pouvait comprendre ça ? Dans le monde actuel, les jeunes femmes devaient bien se tenir. C’était ça que l’on attendait d’elle. Soupirant, la jeune femme plongea dans les yeux de Nathan.

HALEY. Tu m’as faire peur, tu sais. Un peu plus et je te t’attaquais. On ne t’a jamais dit qu’il ne fallait jamais surprendre une jeune fille en pleine nuit ?

Lui offrant un beau sourire, Haley s’assit en tailleur et commença à tresser ses cheveux, comme elle le faisait toujours lorsqu’elle était perdue dans ses pensées. Elle se demanda soudain où en était Nathan avec June, la fille dont il était éperdument amoureux aux derniers nouvelles. Cela n’avait pas vraiment étonnée la jolie Serdaigle, qui voyait en June une petite amie idéale pour Nathan. Pourquoi donc leur histoire s’était-elle finie ? Non pas qu’Haley soit une vraie commère et veuille apprendre la nouvelle croustillante pour la raconter aux autres filles. Non, la jeune femme voulait savoir car elle s’inquiétait un peu pour le jeune homme. Ces temps ci, elle le voyait de plus en plus se réfugier dans le sport, sa passion – ce n’était un secret pour personne – et de moins en moins sortir avec des amis. Le joueur de quidditch exceptionnel qu’il était lui conférait une bonne célébrité auprès de la gente féminine, et le jeune homme était réputé pour aimer être en compagnie de belles blondes. Alors pourquoi était-il toujours seul en ce moment ? June, songea la jeune femme. Il doit vraiment l’avoir dans la peau.

Nathan ne la quittait pas des yeux. Il appréciait beaucoup cette jeune fille qu'il venait de surprendre. Et bien qu'elle était sur la défensive, il la trouver toujours aussi attirante. Il avait bien vu que sur le coup il avait effrayée, mais bon elle semblait un peu plus rassurer. Bien que Nathan ne savait pas pourquoi elle garder sa baguette pointer sur lui, il se sentait tout de même soulager de voir qu'il ne s'était pas tromper et que c'était bien elle.

Tu m’as faire peur, tu sais. Un peu plus et je te t’attaquais. On ne t’a jamais dit qu’il ne fallait jamais surprendre une jeune fille en pleine nuit ?

Je suis Vraiment désolé je ne pensais pas te faire peur à ce point là. Il lui sourit puis lui lança : Je peux me joindre à toi, m'asseoir à tes côtés ?

Il connaissais la réponse qui serait certainement positive, mais vu l'état de la jeune fille il préférait lui demander son avis. Puis il eut une idée. Depuis quelques temps il se sentait mal, ses sentiments pour June refaisait peu à peu surface et il se sentait responsable du fait d'être devenue un dragueur inconditionnel. Ce n'était pas dans sa nature, il avait toujours était un bosseur qui préférait s'adonner au sport et à son travail. Mais quand June l'avait quitter, tout avait changer. Il savait qu'il était ce qu'on appel un beau gosse et il avait légèrement, voire beaucoup user de sa célébrité pour charmer un grand nombre de demoiselle. Il savait aussi qu'il n'aurait qu'à dire quelques mots pour avoir une petite amie. Mais il ne voulait pas d'une petite amie. Il voulait LA petite amie. Autre chose le troublait. Outre son penchant retrouvé pour June, il pensait de plus en plus à Haley, cette même Haley qui lui faisait face en pleine nuit dans la bibliothèque de Poudlard. Cette jeune fille était la première autre jeune sorcière que Nathan avait appris à connaître. Cette même jeune fille qui serait toujours la bienvenue à ses côtés. Quand ils étaient ensemble ils étaient comme les héros moldus, Starsky et Hutch, un vrai duo d'élite ! Un duo de choc. Il aimait les moments passer à ses côtés mais bien sûr ce n'était rien à côtés de l'immense satisfaction qu'il puisait de ces moments passer avec June Harrigston, sa belle de toujours. Il savait qu'il devait passer à autre chose, il espérait seulement que Haley serait capable de l'aider dans cette tâche, ainsi il pourrait apprendre à connaître d'autres facettes de la jeune fille qu'il ne connaissait pas spécialement. Il sortit quelques instants de ses pensées pour s'apercevoir que la baguette de Haley n'avait toujours pas bougée, toujours pointée vers son thorax. Il s'approcha d'elle, lui prit la main délicatement et baissa sa baguette, toujours en lui souriant.

Commence par baisser cela ! On ne vise pas ses amis de cette façon !

Il la regarda puis sans vraiment attendre la réponse à sa question il s'assit face à elle avant de dire.

Toi non plus tu n'arrives pas à trouver le sommeil ? J'ai du mal en ce moment et si tu acceptes j'aimerais bien t'en parler, j'espère que ça pourra me faire du bien, tu veux bien Haley ? Si je te demande ça c'est bien parce que tu es la personne la plus proche à qui je peux en parler.

Il s'arrêta quelques instants.

Tu as l'air d'avoir froid !

Il lui prit alors ses deux mains qu'il frictionna quelques peu et les garda entre les siennes pour les réchauffer.

NATHAN. Je suis Vraiment désolé je ne pensais pas te faire peur à ce point là. Il lui sourit puis lui lança : Je peux me joindre à toi, m'asseoir à tes côtés ?

La Serdaigle ne quittait pas du regard son ami. Il lui avait vraiment fait très peur. Sous ses côtes, elle pouvait sentir son cœur s’agiter, battre à la chamade. Il parait que c’est fragile, un cœur. Que si on le sollicitait trop, il pouvait s’arrêter, d’un coup, comme ça, pop. D’après certaines revues de médecine, un choc trop violent pouvait causer l’infarctus. C’était simple, comme mort. Haley secoua sa petite tête brune, comme pour chasser de mauvaises pensées. A tous les coups, elle devait être angoissée à propos du comportement étrange de Charlie, sa meilleure amie. Cette dernière agissait de façon très étrange ces derniers temps, sans compter les progrès stupéfiant qu’elle faisait en sortilège et métamorphose. Haley en était presque jalouse. Pas de cette jalousie qui vous mange entièrement une si belle amitié et vous transforme en harpie, pas cette jalousie maladive qui vous ronge de l’intérieur. Non, ce n’était pas malsain. C’était plutôt comme une espérance, une envie. Voilà, c’était le mot, une envie. Sortant de ses pensées, la jeune femme s’aperçu qu’elle n’avait toujours pas abaissé sa baguette. Elle sentait, au plus profond d’elle, que Nathan ne lui ferait aucun mal. Mais la jeune femme s’était sentie épiée, et cela elle n’aimait pas du tout. Oh, bien sûr, elle adorait son camarade de Serdaigle. Mais il était peut-être temps que ce derniers laisse tomber ses manières de dragueur pour redevenir ce jeune homme avec qui elle adorait parler au coin d’une cheminée, se disputer au sujet de la meilleure équipe de quidditch. Haley aimerait bien occuper un poste dans l’équipe, au passage, mais elle n’avait jamais osée se présenter aux auditions. Non pas qu’elle redoutait l’épreuve, elle se savait assez douée pour occuper un poste. Non, elle avait peur d’appartenir à une équipe. Toujours cette désagréable peur de l’engagement. Haley soupira. Elle ne savait vraiment pas de qui elle pouvait tenir cette angoisse.

HALEY. Evidemment que tu peux t’asseoir à côté. Mais seulement si tu me promets de ne jamais me refaire une frayeur pareille ! La prochaine fois, je t’envois bien plus que de la lumière dans ta belle gueule de sportif !

Haley lui sourit, et le laissa s’asseoir en face. Il était vrai que Nathan était un jeune homme très agréable à regarder. Certes, la nature lui avait fait de jolis cadeaux, mais il n’y avait pas que ça. Le Serdaigle s’entretenait beaucoup, toujours en train de courir à droite ou à gauche, et ce quelques soit le temps qu’il faisait dehors. Ce jeune homme était vraiment quelqu’un d’épatant. Toujours assise en tailleur, la jeune femme se demandait pourquoi il la regardait ainsi. Il destinait souvent ce genre de regard à la jolie Gryffondor qu’était June, et non pas à elle, la Serdaigle qui passait souvent inaperçue. Enfin, c’était ce que pensait Haley : qu’elle passait inaperçue auprès de canon tels que Nathan. Perdue dans ses rêveries, la jeune fille ne s’était pas rendue compte qu’elle tenait toujours sa baguette pointait sur torse de son ami. Lequel ne semblait pas vraiment à l’aise, avec cette sorcière douée qui le menaçait toujours.

NATHAN. Commence par baisser cela ! On ne vise pas ses amis de cette façon !

Cette réplique arracha un sourire à la jeune femme. Il n’avait pas tord, elle n’avait pas à viser des gens aussi gentils que Nathan. Mais après tout, il l’avait bien cherché, à la suivre alors qu’il faisait encore nuit noire dehors. Sans se dégonfler le moins du monde, elle sentit ses mains se poser sur les siennes, tandis qu’il abaissait doucement sa baguette. Elle le laissa faire puis détourna le regard. Le jeune homme semblait avoir une idée en tête, ce qui la mettait mal à l’aise. Qu’allait-il encore inventé ? La jeune fille frissonna, ce qui n’échappa pas non plus à son camarade. Cela ne l’étonna pas, le jeune homme avait vraiment l’œil vif. Il fallait bien cela pour réussir dans la Quidditch et, Haley le savait, pour devenir un professionnel comme l’avait toujours souhaité Nathan. La jeune femme se replia en chien de fusil, curieuse de savoir ce qui amenait son ami ici. Surtout qu’il ne lui avait pas encore dit comment il l’avait trouvé. Décidément, Nathan avait l’art d’éviter les questions trop gênantes. Tout deux avaient au moins un point en commun.

NATHAN. Toi non plus tu n'arrives pas à trouver le sommeil ? J'ai du mal en ce moment et si tu acceptes j'aimerais bien t'en parler, j'espère que ça pourra me faire du bien, tu veux bien Haley ? Si je te demande ça c'est bien parce que tu es la personne la plus proche à qui je peux en parler.

Cela faisait vraiment beaucoup de questions d’un seul coup, ce qui arracha un autre sourire à la jeune femme. Effectivement, elle avait le plus grand mal à faire des nuits complètes en ce moment, ce qui n’était pas un hasard. Charlie se réveillait en hurlant presque deux fois par nuits, et Haley se sentait obligée de l’aider à se rendormir. Elle semblait avoir tellement besoin d’aide. Par contre, personne ne s’occupait de la jeune femme en ce moment. Ce qui ne lui déplaisait pas non plus : elle était libre de faire ce qu’elle voulait. Mais parfois, elle aurait bien aimé poser sa tête sur l’épaule d’un ami, et de pouvoir se confier à lui. Mais c’était toujours le contraire. Et puis, Nathan avait dit « la plus proche ». Elle ne pouvait pas lui refuser ça, lui qui ne parlait jamais de ses problèmes. Au fond, tous les deux se ressemblaient beaucoup. Alors, Haley leva les yeux vers Nathan et lui offrit un sourire très convaincant.

HALEY. Tu sais très bien que tu peux tout me dire, Nath’.

Comme elle frissonna une nouvelle fois, elle sentit le jeune homme lui prendre les mains et lui signifier qu’elle semblait vraiment frigorifiée. Sans aucune gêne, Haley le laissa prendre possession de ses mains. Lesquelles semblaient étonnement petites entre les siennes. Elle le remercia, puis plongea ses yeux dans ceux de Nathan, impatiente de découvrir ce qu’il avait sur le cœur. Comme il ne dis ait rien, elle lui adressa un petite sourire encouragent.

La crainte de la réaction, avait laisser place au soulagement. Il leva son regard vers Haley qui plongea aussitôt son regard dans le sien. Il se sentit apaisé bien avant de lui parler de ses problèmes. Là, dans la bibliothèque, à cette heure tardive, les yeux dans les yeux; main dans la main, quelque chose était en train de se construire il en était persuader. Haley avait toujours était une amie très proche, il ne s'était jamais confier à elle, il ne s'était d'ailleurs jamais confier à quiconque. Il quitta son flot de pensées intempestives et replongea son regard dans celui de sa camarade de Serdaigle.

Écoute Haley.... Je sais pas comment te dire ça. Tu sais que moi et June on est plus ensemble depuis un peu plus d'un an. Eh bien … J'ai du mal à décrocher. Quand je suis à coter d'elle je me sens.. comme si j'étais encore avec. Mais quand elle n'est pas dans le coin c'est un peu mieux...

Il savait que ce qu'il venait de dire n'avait pas beaucoup de sens, et en aurait sans doute encore moins pour Haley, mais au moins il se sentait un peu soulagé d'avoir dit ça. Mais il y avait autre chose qui le tourmentait. Quelque chose qu'il ne savait pas s'il devait l'avouer à la jeune fille ravissante qui lui faisait face. Depuis quelques temps, il rêvait de celle qui lui faisait face. Il ne se passait pas grand chose dans ses rêves, il était juste là, aux côtés de Haley. Il la regarder sourire. Étrangement les rêves qu'il faisait avec Haley, il avait la sensation de les avoirs déjà vécu avec June. Il se demandait s'il devait prendre son courage à deux mains maintenant, ou attendre. Une tonne de question le tourmenté. Quelle réaction aurait-elle ? Sortirait-elle de nouveau sa baguette pour la pointée sur son Thorax ? Perdrait-il une amie ? Ça le mettait vraiment dans l'embarras... Il ne voulait vraiment pas perdre celle qui fut sa première rencontre, sa première amie. Ils s'étaient un peu perdus de vue lors de sa relation avec June, mais maintenant qu'il pouvait la retrouver, il ne comptait pas laisser passer l'occasion.« Allez Nathan, prend ton courage à deux mains …. »

Tu vois Haley, il se passe quelque chose d'autres de bizarre. Je pense énormément à toi.. et moi. Et plus le temps avance, moins cette idée me semble sordide. Je veux pas te faire peur, tu es mon amie je veux pas te perdre, dit moi si cela te semble bizarre...

Il la regarda ils étaient toujours yeux dans les yeux, main dans la main. Il se pencha vers elle et lui déposa un minuscule baiser sur les lèvres. Il se sentit apaiser pendant cette demi-seconde. Apaiser, mais soudain terroriser, le temps s'était arrêter. Comment allait-elle réagir ? Il pesta contre lui-même , s'en voulant un peu, mais en même temps en étant soulagé. Il ne pouvait plus rien dire, il se retrouver bloquer face à elle, toujours main dans la main, yeux dans les yeux. Il respira un grand coup et sans la quitter des yeux, il s'imagina un tas de scénarii catastrophe sur la réaction de Haley. Il la vit se lever lui mettre une gifle et quitter la pièce. Il la vit sortir sa baguette l'immobiliser l'engueuler et s'en allez … A chaque fois elle finissait par quitter la pièce. Un seul scénario lui remonta le moral, elle lui rendait son baiser, timidement et en rougissant, mais elle lui rendait. Un petite voix criait dans sa tête. « Cours Nathan, c'est le moment vas t'en, ou au moins pince toi 'est peut-être simplement un mauvais rêve. »

NATHAN. Écoute Haley.... Je ne sais pas comment te dire ça. Tu sais que moi et June on n’est plus ensemble depuis un peu plus d'un an. Eh bien … J'ai du mal à décrocher. Quand je suis à coter d'elle je me sens… Comme si j'étais encore avec. Mais quand elle n'est pas dans le coin c'est un peu mieux.

Ses mains toujours entre celles de Nathan, la jeune femme n’était pas franchement surprise par les paroles de son ami. Elle le savait très bien, que tous deux étaient un parfait couple qui aurait dû durer bien plus que quelques mois. Pourquoi leur histoire s’était-elle terminée l’année dernière, c’était peut-être un des plus grands mystères que cherchaient à découvrir les élèves de Poudlard. Les mains de Nathan était brulante, si bien qu’Haley n’avait plus du tout froid. Ses joues avaient même recommençaient à rosir, ce qui lui donnait un joli teint. Un peu déboussolée par le regard intense du jeune homme, la Serdaigle essayait d’éviter son regard. Pour cela, elle repartit loin, très loin dans le temps.

FLASHBACK.

La petite fille était vraiment terrifiée. Derrière elle, son père était en pleine conversation avec sa mère. Mr Cooper avait beau essayer d’imaginer, il ne voyait toujours pas pourquoi sa petite fille devait s’élancer à pleine vitesse vers un mur fait de pierres – il avait touché pour vérifier ! – afin d’atteindre un train qui aurait pour mission de la conduire dans un château qu’il serait incapable de voir car il ne possédait pas de pouvoirs magiques. Non, vraiment, il ne comprenait pas. Sa femme poussa un soupire, et lui demanda de ne pas gâcher les premiers pas de sa fille dans le monde de la sorcellerie. Cette dernière, qui en avait vraiment plus qu’assez de leurs disputes, se mit soudain à courir. Elle ne ferma même pas les yeux quand elle traversa la voix, pour se retrouver face au Poudlard Express. Derrière elle, ses parents apparurent soudain, et, rien qu’à l’air étonné de son père, il n’avait pas eu l’air d’apprécier le petit tour de magie auquel il avait été soumis. Se jetant dans ses bras, Haley l’étreignit pendant une quinzaine de minutes, sous les railleries de certains de ses futurs camarades de classe, donc un blondinet qu’elle ne connaissait pas encore.

HALEY. Je vous aime. Promis, je ne vous décevrais pas !

La petite fille monta alors dans le train, qui démarra presque aussitôt. Elle chercha alors un endroit où s’asseoir. Dans un des compartiments, un jeune homme qui semblait aussi perdu qu’elle était assis, une revue de sport moldue à la main. Au moins, pensa t’elle, je ne serais pas dépaysée. Elle frappa doucement à la porte, puis entra silencieusement et s’assit en face de lui. Comme les minutes passées dans un silence quasiment parfait, la petite sorcière se racla la gorge puis tendis sa frêle main en direction de son camarade.

HALEY. Je m’appelle Haley. Haley Cooper. Et toi ?

Il avait alors quitté sa revue des yeux pour la regarder dans les yeux. A son tour, il lui avait serré la main. Promesse d’une amitié, promesse de confiance. Haley s’était tout de suite sentie en sécurité, elle avait l’impression d’être avec un ami, quelqu’un sur qui elle pourrait toujours faire confiance. On pouvait lire ca dans le regard doux du jeune homme, que c’était quelqu’un de confiant, de sûr, quelqu’un sur lequel on pourrait s’appuyer en cas de coup dur.

NATHAN. Williams. Nathan William. Futur joueur de quidditch.

FIN DU FLASHBACK.

NATHAN. Tu vois Haley, il se passe quelque chose d'autres de bizarre. Je pense énormément à toi… et moi. Et plus le temps avance, moins cette idée me semble sordide. Je veux pas te faire peur, tu es mon amie je ne veux pas te perdre, dit moi si cela te semble bizarre...

Haley se redressa soudain, ramenant ses genoux sur sa poitrine. C’était complètement irréel de le voir là, affalé sur le fauteuil en face. Elle se demanda encore une fois comment il avait pu la trouver. Leur relation, depuis le début, ressemblait à une sorte de rêve chaotique et bizzare, où se passait des choses qui auraient dû avoir un sens, mais qui n’en avait pas. Que lui avait-il dit, un jour, en rigolant ? Un truc sur la chimie naturelle. Il prétendait l’avoir remarqué tout de suite, dans le train de Poudlard, et que ça expliquait pourquoi leurs routes n’arrêtaient pas de se croiser. Ou alors c’était sa faute, il était trop têtu. De toute façon, Haley sentais que tous les deux étaient arrivés à un carrefour. Il fallait faire un choix.

HALEY. Je ne suis pas un cadeau. Vraiment pas.

Le Serdaigle se tenait près d’Haley. S’il avait été comme tous les autres, s’il l’avait laissé partir, tout aurait été plus simple. Elle aurait pu l’oublier, oublier cette nuit, la garder cacher au fond de son cœur, bien cachée, là où personne ne pouvait l’y trouver. Depuis que la jeune femme s’était mise à sortir avec des garçons, elle avait dans la tête une espèce de chemin mental, de « planning ». On commence d’abord par une phase grisante, où l’autre apparaît comme une merveilleuse invention, capable de résoudre les pires problèmes de l’existence (comment sortir de Poudlard sans se faire attraper, changer de l’eau en vodka …). Pendant cette phase, qui ne dure jamais plus de deux semaines, l’autre est parfait. Mais à deux semaines et quatre jours, les premières fissures apparaissent. Les bases ne sont pas encore atteintes, pourtant on commence déjà à remarquer de petits détails irritants : comme par exemple le fait qu’il préfère sa baguette magique à vous, où qu’il considère comme évident que vous payiez votre bierre-au-beurre, ou encore sa manie de taper du pied sur le rythme de la musique que vous écoutez. Au début, vous trouvez ça mignon, voir touchant. Puis ensuite, cela commence à vous agacer. Toutefois, pas assez pour vous faire réagir. Quand on amorce la huitième semaine, en revanche, la tension monte. Il devient évident que l’autre est, en fait, humain. C’est tout le problème. Soit vous arrivez à tenir bon et à gérer, soit vous vous désengagez avec élégance, sachant pertinemment que, dans un délai assez court, une nouvelle personne surgira pour résoudre tout vos problèmes. Pour deux semaines, au moins.Haley soupira donc. Nathan n’allait pas échapper à la règle, il allait vraiment tenter de…
La jeune femme eut le souffle coupé. Le bleu et argent venait de déposer ses lèvres sur les siennes, avec une tendresse dont elle n’aurait même pas supposé l’existence. Haley se figea, immobile, ne sachant pas quoi faire.

Nathan se tenait très près d’elle. La soirée se perdait dans un infini de possibles. Les choix que l’ont fait ont des suites, et peut-être plus encore ceux contre lesquels ont a longtemps résisté. Certaines conséquences sont évidentes, comme le sol qui tremble sous vos pieds, mais d’autres sont si minimes qu’on les voit à peine. Et pourtant … Alors que le reste du château continuait à dormir en parfaite inconscience, à s’enrouler dans leur couette, à lire un livre pour les plus insomniaques et à rêver à l’âme sœur, Haley aurait pu se pencher vers Nathan et l’embrasser. Ce choix, qui aurait pu tout changer, provoquerait peut-être un léger tremblement ou une oscillation à peine perceptible, mais personne ne se rendit compte de rien. Haley aurait seulement senti ses lèvres, contre celles, très douces, de Nathan, enivrée par son odeur, et que la Terre aurait continué de tourner, comme elle l’avait toujours fait. Oui, Haley aurait pu réagir comme cela, et rendre son baiser à Nathan. Elle en avait presque envie. Mais c’était trop facile, elle ne voulait pas souffrir, elle ne voulait pas appartenir si vite à quelqu’un. Alors, pour se redonner une contenance, la jeune fille se leva, ses cheveux virevoltant au clair de lune, s’assit sur l’accoudoir du fauteuil. Tout doucement, elle déposa sa tête sur l’épaule de Nathan, juste au creux de son coup, là où elle pouvait parfaitement entendre les pulsations rapides de son cœur.

HALEY. Tu sais très bien que je ne suis pas si facile.

HALEY. Tu sais très bien que je ne suis pas si facile. 

Haley venait de prononcer cette phrase en posant sa tête contre le haut du torse de Nathan, dans le creux de son cou. Il sentit le contact de ses cheveux contre sa peau, une sensation agréable, mais le jeune homme restait tourmenté. Avait-il gagner ? Avait-il réussi, que penser de la situation présente ? Il sombra dans ses pensées et se remémora sa rencontre avec Haley.

FLASHBACK :

Il était devant le mur du Quai 9 ¾ de Kings Cross. Son père Leroy avait la main posée sur l'épaule de son fils Nathan, sa mère Énola, lui tenait la main. Il était rassuré avec les deux personnes qu'il aimait le plus au monde. Ils avaient quitter Liverpool trois heures plus tôt, part chance il n'y avait pas eu de bouchons sur l'autoroute moldus. La Rolls Royce de Leroy Williams, professeur d'histoire ancienne à Oxford, avait fusée sur l'autoroute. Maintenant, il y était, là devant son avenir, qui lui faisait face. Sa mére se baissa pour se mettre à son niveau, lui fit un clin d'œil et dit :

Vas-y Nathan.

Téméraire comme pas deux, Nathan, prit le chariot à deux mains, et s'élança dans une course effrénée, vers un mur, un mur en brique rouge qui semblait bien rigide. Tout moldu essayant se serait détruit le nez et fait quelques hématomes avant de tomber évanoui. Mais là Nathan se sentit transporté, il passa le mur comme passer à travers un mince filet d'eau, l'humidité en moins bien sûr.
Nathan fut émerveillé par le train qui lui faisait face. C'était un modèle des premiers train que l'on pouvaient voir deux siècles auparavant. Rayonnant de rouge et de noir, le train imposait sa présence, de sa couleur et de sa fumée. Il se retourna vers le mur et vit sa mère et son père, passer le mur aussi. Il leur sourit, pendant qu'ils s'approchaient. S'en suivit une discussion sur sa future année scolaire, qui changeait du tout au tout avec le système moldu. Au bout d'un moment sa mère et son père se baissèrent, lui déposèrent chacun leur tour un baiser sur chacune des joues puis il se tourna et monta dans le train.
Il finit, après avoir traverser deux wagons, par trouver un compartiment de libre. Il ouvrit son sac et trouva un journal sportif que son père avait du lui déposer par surprise dans son sac à dos. Il commença à le feuilleter, quand le chef de train annonça le départ. Il entendit siffler le train, et regarda par la fenêtre ses parents s'éloigner peu à peu. Quelques instants plus tard il tourna la tête vers l'autre coter, une jeune fille ouvrit la frappa à la porte du compartiment, puis l'ouvrit, vint s'asseoir devant lui, tendit sa main et lui dit :


Je m’appelle Haley. Haley Cooper. Et toi ?

Il lui sourit et en guise de réponse lui tendit la sienne :

Williams. Nathan William. Futur joueur de quidditch.

Il venait de rencontrer la première sorcière. La première qu'il connaîtrait, il le sentait bien. Les premières personnes que l'on rencontre sont toujours les bonnes, de bons amis. Nathan avait bon espoir pour la relation qu'il pourrait entretenir avec Haley. Elle serait là pour l'aider, à moins qu'elle aussi découvre un nouveau monde. Peut-être venait-elle aussi de ce qu'on appelle le monde des moldus. Dans tout les cas, la jeune fille au sourire charmeur qui lui faisait face, ferait, il en était sûr, une très bonne amie. Une amie sur qui il pourrait compter.

FIN DU FLASHBACK

Nathan sourit à ce souvenir, c'était le bon temps. Le visage ému de sa mère quand le train s'éloigner restait un souvenir magnifique. Sa mère était la personne la plus importante, la plus chère à ses yeux, la critiquer ou même lever la main sur elle était une atteinte personnelle aux jeunes hommes, et il n'hésiterais pas à en venir aux mains. Mais là s'il en venait aux mains, et c'est ce qu'il faisait, c'était pour les passer dans les cheveux de Haley, qui avait poser sa tête sur son épaule. Le garçon le savait, ce n'était pas un acquis, la phrase que lui avait dite Haley appuyait encore plus cette idée. Mais là, il comptait bien profiter du moment, ce moment si agréable. Il soupira un grand coup, tourna la tête vers Haley avant de dire :

Je sais que tu n'est pas si facile Haley. Tu es la première sorcière autre que ma mère que j'ai connue, mais malheureusement tu n'est pas seule que je connais le mieux. Et c'est une erreur que je voudrais réparer …

Il inspira un grand coup.

Mais tu n'as jamais réfléchit à nous deux ? Ça ne t'as jamais intrigué ? On est respectivement les premières personnes que l'on as rencontrer, on à tout les deux étaient réparti à Serdaigle, il y à quelque chose Haley, j'en suis persuader. Si tu penses que l'on ne peut pas allez sur cette voie, je l'accepterais, mais le destin mêle nos chemins d'un façon intrigante, et j'aimerais le comprendre avec toi.

La tête toujours dans le cou de Nathan, Haley réfléchissait. Son schéma mental sur le déroulement d’une relation amoureuse ne pourrait s’appliquer à Nathan. Il refuserait de collaborer. Pour prendre une image, représentons les théories de la bleue et argent d’une façon géographique. Nathan ne se situait ni près ni loin du centre. Il était carrément sur une autre carte. Pire, il se rapprochait du bord et menaçait de plonger dans l’inconnu. Haley soupira un peu. Installée comme elle l’était, elle pouvait sentir la douce odeur de sa peau, mélange de miel et d’une autre senteur qu’elle n’arrivait pas à identifier. Elle se sentait bien, même si elle doutait qu’elle finirait par l’embrasser. C’était tôt, bien trop tôt, à son gout. Sa récente expérience avec Alexander lui avait bien montré qu’il fallait être plus prudente avec les hommes que l’on fréquente, sinon on dérape bien trop rapidement. La jeune femme passa néanmoins sa main dans les cheveux de Nathan, presque sans même y réfléchir. Un peu comme un réflexe, qui commençait doucement à s’insinuer en elle.

NATHAN. Je sais que tu n'es pas si facile Haley. Tu es la première sorcière autre que ma mère que j'ai connue, mais, malheureusement, tu n'es pas celle que je connais le mieux. Et c'est une erreur que je voudrais répare.

La jeune femme ne bougeait pas. Elle aurait préféré que Nathan ne dise rien, qu’il se contente de rester là, immobile. Haley aurait voulu que le silence s’installe, un silence réparateur, qui lui aurait évité d’avoir à lui répondre. La jeune femme ne voulait pas lui parler, lui dire qu’elle ne pouvait pas sortir avec lui en ce moment, si vite. Mais comment dire cela à quelqu’un d’aussi adorable, quelqu’un qui n’allait pas bien à cause de sa relation avec June ? Et puis, sans oublier la sensation étrange qu’elle éprouvait, celle de n’être qu’une échappatoire, une porte de sortie. Si June n’avait pas mit fin à leur relation, Nathan se serait-il seulement intéressé à elle ? Se serait-il au moins retourné sur son passage ? Se dégageant soudain de l’étreinte de son camarade, Haley se laissa tomber souplement par terre, et s’assit en tailleur, ses cheveux masquant son visage. Le relevant doucement, elle fixa intensément le bleu et argent.

HALEY. Tu dis ça parce que tu n’es plus avec June. De même pour le baisé volé. Tu ne te serait jamais intéressé à moi sinon…

Haley savait qu'elle était vraiment dure avec Nathan, qui ne lui avait à proprement parlé rien fait du tout, à part ce baisé volé il y a quelques instants. Mais la jeune femme était un peu triste, de savoir que ce n'était pas pour elle, ce baisé. Enfin, pas vraiment ... Il l'avait fait pour se consoler de la perte de June, elle en était à présent certaine. La jeune femme se releva et lui tourna le dos, faisant face à la lune, qu'elle regardait avec de grands yeux par la fenêtre. Non, vraiment, il fallait qu'elle sache si c'était pour elle, et rien que pour elle. Une petite larme glissa sur sa joue, qu'elle essuya d'un simple revers. Elle aurait tant aimé que Nathan comprenne qu'il ne pouvait pas débarquer comme ça dans sa vie et tout chambouler, jusqu'à ses plus intimes convictions. Elle essaya de calmer sa respiration, qu'elle sentait s’accélérer. Elle se connaissait assez pour savoir qu'elle était en train de se mentir, de tourner le dos, non pas à Nathan, mais à la véritable question : était-elle amoureuse de lui ? Le mot était peu être trop fort, disons plutôt, éprouvait-elle quelque chose, un début d'amour, pour le bleu et argent ? Après tout, il avait vraiment tout pour plaire, et elle savait qu'il prendrait soin d'elle. Mais que ressentait-elle vraiment ?


NATHAN. Mais tu n'as jamais réfléchi à nous deux ? Ça ne t'as jamais intriguée ? On est respectivement les premières personnes que l'on as rencontrés, on a tous les deux été répartis à Serdaigle, il y à quelque chose Haley, j'en suis persuadé. Si tu penses que l'on ne peut pas aller sur cette voie, je l'accepterai, mais le destin mêle nos chemins d'un façon intrigante, et j'aimerais le comprendre avec toi.

Haley était figée. Bien sûr, qu'elle y avait réfléchit. L'idée lui avait même plusieurs fois traversé la tête, après tous, ils avaient tellement de choses en commun. Mais voilà, il y avait toujours cette peur de l'engagement, cette peur de laisser quelqu'un d'autre décider à sa place de ce qu'elle devait être, de ce qu'elle devait faire, de comment elle devait se comporter. Et puis ensuite viendraient les inquiétudes, à chaque fois que Nathan monterait sur un balais ou irait s'attaquer à un Serpentard. Elle allait aussi devoir affronter la jalousie des autres filles. Les autres. C'était toujours le même problème, la jeune femme se souciait plus des gens qui l'entouraient que de sa propre petite personne. Pour une fois, ne pouvait-elle pas arrêter de réfléchir pour agir instinctivement, suivre son coeur et écouter ses envies ? Juste une seule fois.

HALEY.J'y ai réfléchi, dit-elle en faisant un premier pas vers lui. Beaucoup, même, ajouta Haley en se rapprochant encore, jusqu'à apercevoir parfaitement chaque relief de sa peau. Mais je ne suis pas prête, pas pour une relation longue, il me faut du temps. Il faut que j’apprenne à te connaître ... que je découvre ce que plus tard nous appellerons nous.

Elle le savait, elle était bien trop près de lui. Mais elle lui laissait le loisir de choisir s'il voulait l'embrasser de nouveau, ou bien s'il préférait la laisser, elle et ses demandes idiotes, elle qui n'était pas capable de se donner entièrement à quelqu'un. Elle plongea ses yeux dans ceux de Nathan, soutenant pour la première fois son regard, ne détournant pas les yeux. Comme elle le disait, c'était à lui de choisir, et d'écrire la suite.

HALEY. Tu dis ça parce que tu n’es plus avec June. De même pour le baisé volé. Tu ne te serait jamais intéressé à moi sinon…

Nathan se doutait bien que cela ferait parti des mots que prononcerait Haley. Mais en même temps avait-elle tort. Il essayer de s'en persuader. Ça faisait maintenant un an qu'il n'était plus avec June, il devait s'y faire, un an c'était énorme. Mais en même temps elle pourrait lui sortir la même excuse l'année d'après, quoi qu'il advienne il n'était plus avec June, et il ne risquait pas de se remettre avec. Il était en train, il avait presque fini de tourner la page. Sa cure de sport intensif, l'avait bien aider. Pendant que certains, s'inquiétait pour lui, pour son état, de peur qu'il ne se morfonde dans le désespoir. Mais il avait gagner son combat. Et franchir ce nouveau cap avec Haley lui permettrait d'entériner une bonne fois pour toute la hache de guerre. Tout en la regardant assise devant lui il repensa au jour de leur rencontre, mais un peu plus loin dans la journée, à bord du Poudlard express.


FLASHBACK

Nathan et Haley, était face à face depuis maintenant deux heures. Ils parlaient de tout et de rien de leur vie de tout les jours. Haley lui avait poser une question assez amusante :

Avant et Après, raconte moi ta vie.

Il avait sourit face à cette question qui pouvait paraître anodine, mais il s'avérer que la réponse était difficile à formulée. Le chariot de friandise l'avait couper de sa concentration. Il se leva et acheta une quantité énorme de ces délicieuses choses que les enfants sorciers mangeait en grande quantité. Il en partagea avec Haley puis après avoir avaler une chocogrenouille, et un paquet de dragées surprises de Bertie Crochu, il attaqua sa réponse.


Mon nom est Nathan Leroy Williams, fils de Énola et Leroy Williams. Je suis né à Stockholm. Puis à mes huit ans j'ai déménager pour venir habiter à Liverpool. Mon père est un moldu il est professeur dans l'université d'Oxford, ma mère, une sorcière, travail comme directrice l'hôpital Saint Mangouste pour maladies et blessure magiques. Je ne connais la magie que depuis que j'ai huit ans. Avant ma mère ne m'avait rien dit.

Il avala une nouvelle chocogrenouille avant de poursuivre.

Je faisais beaucoup de sport dans le monde moldu. Mais le monde magique m'as fait découvrir un tout nouveau panel de sport. Alors j'ai pour objectif de devenir joueur de Quidditch professionnel. Je connais tout sur ce sport, mais je ne veux pas t'ennuyer avec ça. Mais bien sûr l'objectif principal c'est quand même de fonder une famille et d'avoir une vie heureuse.

Il prit une poignée de friandises en tout genre puis en souriant, lui tendit avant d'ajouter :

Et toi ? ….
FIN DU FLASHBACK

Il reporta sa concentration sur Haley qui continuer à être hésitante sur ce qu'il pouvait advenir. Il vit même une larme rouler sur sa joue... Elle l'essuya d'un revers implacable.



HALEY.J'y ai réfléchi, dit-elle en faisant un premier pas vers lui. Beaucoup, même, ajouta Haley en se rapprochant encore, jusqu'à apercevoir parfaitement chaque relief de sa peau. Mais je ne suis pas prête, pas pour une relation longue, il me faut du temps. Il faut que j’apprenne à te connaître ... que je découvre ce que plus tard nous appellerons nous. 

Il la regarda, après tout c'était facile à comprendre. La jeune fille lui avait toujours dit que pour elle, les garçons c'était du futur, elle attendrait, Nath' ne voulait surtout pas la brusquer. Il lui sourit, il voyait qu'elle se rapprochait. Il voulait retrouver le contact doux de ses lèvres contre les siennes. Mais par pur respect, il ne ferait rien de tel. Il tendit le bras qu'il passa autour de son épaule et l'amena contre lui. Il était à quelques centimètre, pour ne pas dire millimètres l'un de l'autre. Il pencha sa tête vers l'oreille de Haley.

Je te respecte trop pour pouvoir te faire du mal un jour Haley. Mais, il faut que tu saches une chose, si tu veux attendre, apprendre a me connaître comme tu le dis, j'attendrais. Je t'attendrais. J'irais à ta vitesse sans brûler les étapes que tu t'impose. Mais ,le nous, me semble être plus qu'une évidence.

Il ramena sa tête en arrière et lui déposa un baiser sur la joue.

La bleue et argent se tenait bien trop près de son camarade, elle le savait. Elle savait aussi que, s’il voulait, il pouvait franchir la maigre frontière qui séparait leurs lèvres, en quelques instants seulement. Haley se demandait si elle aurait aimé. Sûrement, pensa t’elle en étouffant un sourire, car elle le savait doux et attentionné. Ne le quittant pas des yeux, Haley se remémorait encore de vieux souvenirs qu’elle partageait avec le Serdaigle. Et il y en avait beaucoup, étant donné que c’était la première personne avec qui qui elle avait réellement parlé avant de connaître Charlie, sa meilleure amie. La jeune fille se rembrunit soudain. Sa meilleure amie avait-elle réussit à se rendormir, ou bien avait-elle était encore victime d’un des ses horribles cauchemars ? Décidément, il se passait vraiment des choses étranges en ce moment à Poudlard. Et sa meilleure amie n’était pas la seule victime, il y avait aussi Abigail, qui avait vraiment un comportement étrange, sans compter les petits regards que Charlie portait à Logan, parfois, au détour d’un couloir. Il fallait vraiment que la Serdaigle soit plus attentive, si elle voulait découvrir le fin mot de cette histoire.

Reportant son attention sur Nathan, la jeune femme se surprit à le regarder de la tête au pied. Il faut dire que le jeune homme faisait presque une tête de plus qu’elle. Ses cheveux noirs ébènes, légèrement bouclés, lui donnaient un petit air ravageur qu’il se plaisait à entretenir. Le tee-shirt qu’il avait choisit dévoilait juste ce qu’il fallait de la musculature avantageuse de son camarade, qu’Haley se surprit à apprécié. On devait s’y sentir vraiment en sécurité, songea t’elle en rougissant. Elle espérait néanmoins que cela avait échappé au regard de son camarade. Haley n’avait pas vraiment envie qu’il s’aperçoive de l’intérêt qu’elle lui portait. Mais le jeune homme semblait lui aussi perdu dans ses souvenirs. Intriguée, la jeune femme se demandait si, lui aussi, pensait à leur première rencontre, il y a bien longtemps, ainsi qu’aux conversations qui s’en étaient suivit.

FLASHBACK.

Assise dans le train en compagnie de Nathan, Haley mangeait un tas de friandises que le jeune homme venait d’acheter. Extrêmement gourmande, la jeune femme venait de manger un tas de chocogrenouille. Ce qu’elle préférait, c’était les cartes que l’on obtenait ensuite. Et la petite fille était vraiment ravie, car elle d’avoir celle du célèbre Harry Potter, grâce à qui la vie des sorciers était redevenu aussi belle qu’elle l’était maintenant. La petite releva la tête pour plonger son regard dans celui de Nathan. Elle rigola lorsqu’elle le vit s’empiffrer d’un sachet entier de dragées de Bertie crochue. Il venait de lui raconter toute sa vie, et elle sentait que c’était maintenant à son tour de se confier. Comme pour l’inciter à parler, son camarade lui tendit une pleine poignée de friandises, qu’elle attrapa sans rechigner. Après tout, elle avait vraiment faim en ce moment.

NATHAN. Et toi ?

Haley le regarda. Elle avait vraiment l’impression que c’était une personne digne de confiance, qu’elle pouvait totalement se confier à lui. Et puis, il ne risquait pas de se moquer de son statut de sang, étant donné que lui aussi avait des origines moldues. Au moins, Haley ne se sentait pas trop en marge avec lui, elle avait vraiment l’impression qu’ils allaient pouvoir devenir de très bons amis.

HALEY. Je suis de sang mêlé. Mon père est un moldu, il n’a pas vraiment apprécié que je sois une sorcière et que je vienne étudier à Poudlard. Mais on s’entend tout de même très bien tous les deux … même si j’aimerais vraiment qu’il cesse de considérer que je ne vais pas faire de vraies études. Plus tard, je ne sais pas encore ce que je veux faire.

Lui offrant un sourire, la jeune fille regarda par la fenêtre. A travers les nuages, au loin, elle commençait à entrevoir le château de Poudlard. Une nouvelle aventure s’annonce, songea t’elle, souriant en son fort intérieur.

FIN DU FLASBACK.

NATHAN. Je te respecte trop pour pouvoir te faire du mal un jour Haley. Mais, il faut que tu saches une chose, si tu veux attendre, apprendre à me connaître comme tu le dis, j'attendrai. Je t'attendrais. J'irais à ta vitesse sans brûler les étapes que tu t'impose. Mais, le nous, me semble être plus qu'une évidence.

La voix de Nathan tira la jeune femme de ses pensées. Elle le trouvait vraiment adorable, à lui laisser du temps. Haley se demanda un bref instant si elle méritait d’avoir pour elle un garçon aussi exceptionnel que Nathan L. Williams. Beaucoup de filles auraient souhaité être à sa place, elle le savait, comme par exemple Sacha, cette horrible Serpentard qui croyait que tous les hommes mignons de Poudlard étaient à elle. La jeune femme sourit. Oui, beaucoup de filles allaient avoir le cœur brisé si tous les deux se mettaient à sortir ensemble. Et puis, il y avait June aussi, la jeune femme espérait vraiment que la Gryffondor – qu’elle appréciait beaucoup – était vraiment passée à autre chose, et qu’elle ne lui en voudrait pas si cela devait se faire, Nathan et elle. Haley ne put s’empêcher de penser qu’il était vraiment étrange, de rapprocher ainsi leurs deux noms, comme si tous deux étaient déjà d’un vrai couple. La Serdaigle avait envie de s’échapper, de quitter cette bibliothèque, de s’éloigner de Nathan qui sentait bien trop bon, et des bras dans lesquels elle avait trop envie de se blottir. Mais elle ne pouvait pas partir comme ça, en simple voleuse. Elle sentit le visage de Nathan se rapprocher, et sur sa joue, il déposa un baisé. C’était vraiment un garçon en or, qui ne méritait vraiment pas qu’elle le fasse souffrir. Il allait falloir que la jeune femme prenne sur elle, afin de ne pas laisser ses peurs gâcher ce qui semblait être le début d’une très jolie histoire.

HALEY. Ferme les yeux.

La jeune femme regarda les paupières du jeune homme s’abaisser. Elle ferma les yeux à son tour, quelques instants, plaquant sa respiration sur celle, lente et apaisée, de Nathan. Il fallait qu’elle se calme, vraiment, car elle sentait son cœur s’accélérer, cogner contre ses côtes, comme s’il voulait s’enfuir de sa poitrine et alerter tous les sorciers présents dans ce château. Alerter chaque individu qu’elle était en train de tomber amoureuse – ou de s’apercevoir qu’elle l’avait toujours été – de Nathan. Posant une main sur sa poitrine, comme pour empêcher le Serdaigle d’entendre les soubresauts que son cœur faisait, la jeune femme s’approcha doucement, jusqu'à sentir la respiration brulante de Nathan caresser sa peau. Haley se pinça les lèvres, consciente que ce qu’elle allait faire allait tout changer. Mais pour une fois, la jeune femme en avait assez de réfléchir. Se mettant sur la pointe des pieds, Haley déposa un baiser sur les lèvres si douces de Nathan. Puis, en silence, la jeune femme quitta la pièce avant que celui-ci n’ai le temps de rouvrir les yeux.